• fin provisoire de randonnées - début de Randonnée

     

    J'en rêvais ! Je la projetais depuis des semaines, depuis des mois. L'ascension de l'Ouille d'Arbéron (3563m) devait être "la finale" de ma "saison" de randonnée, durant mes quelques jours de vacances au mois d'août. L'un des plus grands surpassements physiques de ma vie pour clôturer un nouvel été bien axé autour de la Montagne, et avant d'accueillir mon premier enfant qui ne pourra pas tout de suite suivre Papa sur les Cimes Savoisiennes.

    La semaine de vacances fut globalement bien pourrie, très humide, froide. La dernière occasion de tenter cette belle ascension était samedi, annoncée ensoleillé rapidement et à juste titre. Mais les épais nuages résiduels causés par les deux derniers jours pluvieux mirent définitivement un terme à mon projet de randonnée vers l'Ouille d'Arbéron, la brume étant à déconseiller sur les itinéraires hors sentier et méconnus. L'ascension "de secours", improvisée rapidement, vers les Pointes du Châtelard (3479m) ne fut même pas commencée, la neige et surtout l'isotherme 0°C vers 2600m ne me permettant pas de monter en toute sécurité (sans équipement spécifique prévu) ce mythique pierrier sous le Col du Vallonbrun. Sans oublier ces nuages épais et bien accrochés en tout début de matinée. C'est donc sans la moindre motivation que je commençai à entreprendre le sentier de la Pointe de Tierce (2973m), elle aussi sous une petite couche de neige et cachée dans les mêmes résidus. J'interrompis ma marche aux Maugnes (2317m), les conditions météorologiques n'étant pas propices ce jour à une longue randonnée au départ très matinal.

    Les Maugnes

     

    C'est bien triste, me direz-vous. Eh bien, franchement, non ! La pensée de ce brave homme, sage alpiniste, qui avait dormi au Refuge du Carro en espérant gravir le lendemain l'Ouille Noire par le Glacier du Montet et qui avait dû renoncer à cause de... la brume, me vint rapidement à l'esprit, lui que j'avais croisé et qui m'avait dit sereinement et souriant : "l'avantage d'une Montagne, c'est qu'elle est encore là l'année suivante.". Oui, l'Ouille d'Arbéron, premier sommet d'une longue liste des sorties "à faire", sera là l'année prochaine, dans cinq ans, dans dix ans...

    Et je n'oublie pas de mentionner le Grand Roc, 3316m, que j'ai pu gravir quelques jours plus tôt sous un beau Soleil, autre projet de cet été, accompli, en un temps record, dont la dernière partie a pu être photographiée (l'appareil refusait capricieusement de fonctionner l'année dernière entre le Sommet et le Col de la Masse). L'aspect sauvage du lieu depuis le Col, la solitude, le décor de Haute-Montagne et le final qui se gravit nécessairement avec l'aide des mains, sans oublier le panorama à 360° et la proximité de la Pointe de l’Échelle (3422m), font du Grand Roc un sommet fantastique, inoubliable, grandiose.

    Grand Roc

     

    Notre petite fille va naître dans un mois au plus tard, et nous réfléchissons déjà à des vacances 2018 adaptées à ses besoins et à sa vie de bébé. Papa a bien des idées de petites sorties en matinée, l'occasion de redécouvrir le premier étage de la Montagne, de présenter la Splendeur des Sommets et la Merveille de la Nature, afin de "transmettre le virus" et de proposer à notre fille et à ses frères et sœurs de nous accompagner dans des randonnées adaptées à leur âge, donc chaque année plus grandes...

    Si la Vie est une Randonnée, alors nous allons en découvrir un merveilleux aspect : dans l'Amour inconditionnel de nos enfants, en veillant à leur épanouissement, en leur transmettant des valeurs qui feront d'eux des personnes responsables, en leur offrant une vie vraiment heureuse.

    edelweiss

     


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