31 août 2016, et c'est toujours avec le même pincement au cœur que l'on va tourner la page du calendrier mural, arriver dans ce mois de rentrée, de brume matinale, de feuilles jaunies qui commencent à tomber des arbres... C'est avec une émouvante nostalgie que l'on repense aux vacances d'été, à ces cascades, à ces fleurs, à ces décors, à ces sommets, à Bessans,...

Après un printemps plutôt froid et humide, on avait placé beaucoup d'espoirs dans l'été à venir. Et l'heure est au bilan :

il y a d'abord eu cette joie de pouvoir enchaîner deux sorties consécutives tout début juillet, avec la découverte du Refuge des Aiguilles d'Arves et la nouvelle ascension de la Pointe de l'Observatoire (3015m).

Il y a ensuite eu ce nouveau record établi,  fierté personnelle, que l'on ne me croyait pas capable de réaliser : gravir cinq-mille mètres de dénivelé en cinq jours, au cours du week-end prolongé du 14 juillet. Défi passé par cinq ascensions, commencées par une visite brumeuse au Col de Cressua (2066m), poursuivies à l'Ouille Allegra (3130m) (décidément un sommet particulier bien installé dans mon cœur et gravi sept fois) et à la Pointe de Tierce (2973m) visité pour la dixième fois, au cours du pèlerinage annuel du 16 juillet, continuées au sommet du Grand Mont dans un Beaufortain retrouvé, et conclues au Lac de la Croix dans le Massif méconnu de Belledonne.

Il y a cette première quinzaine d'août, mémorable, fantastique, grandiose, marquée par un retour en vacances à Bessans, puis par plusieurs ascensions inédites et parfois attendues depuis des années : Grand Roc (3316m) en tête, mais aussi Mont Thabor (3178m) ou Glacier d'Argentière en Haute-Savoie.

Il y a enfin ces deux dernières sorties : le Grand Coin (2729m) qui a tenu toutes ses promesses, et aussi le Col de Sarvatan (2439m), "folie" retrouvée de partir randonner au terme d'une journée de travail.

D'un point de vue comptable, ce sont plus de huit-mille mètres gravis en juillet, et presque douze-mille en août. Autrement dit, un été splendide, marqué par un beau Soleil, une forme physique olympique exploitée dans un magnifique Massif qui a encore tellement à m'apprendre, un Massif qui multiplie chaque année ses nouvelles invitations dans des courses inédites, un Massif chaque année plus captivant, plus attirant...

Que Tes oeuvres sont belles, que Tes oeuvres sont grandes ! Seigneur, Seigneur, Tu nous combles de Joie !