• Nouvelles chaussures - nouveau débat

     

    Jeudi 24 janvier 2013, j'achète une paire de chaussures de marche semi-rigides, avec la volonté de vivre avec elles de fantastiques excursions montagnardes. En deux saisons, les randonnées qu'elles m'ont permis de réaliser ont été magnifiques : Levanna Occidentale (3593m), Pointe Sud-Ouest du Châtelard (3479m), Ouille du Midi (3042m), Pointe du Grand Vallon (3136m), Pointe de Méan Martin (3330m), ... sans oublier la Pointe des Audras (3244m) au cours d'une association très convaincante avec les crampons. Elles ont foulé le sol des Écrins, du Queyras, du Parpaillon, des Grandes Rousses, de la Lauzière, des Cerces, du Vercors, du Dévoluy, et bien sûr des trois Massifs de Haute-Maurienne : Vanoise, Alpes Grées et Mont-Cenis. Des Lacs de Chasseforêt au Glacier de Saint Sorlin, du Col de l'Autaret au sommet de l'Obiou, elles ont été les grandes actrices d'un chapitre montagnard grandiose.

    Signal du Petit Mont Cenis

    Signal du Petit Mont Cenis (3162m)

     

    Mais une usure prématurée des semelles et un décollement de la membrane extérieure sur les deux chaussures m'ont contraint à un remplacement, plus rapide que prévu. Voici la nouvelle paire achetée lundi 2 février 2015 :

    chaussures de marche

     

    Appelées à succéder aux anciennes dans le même registre montagnard, elles sont destinées à visiter les Aiguilles Rousses (3482m), le Mont Giusalet (3312m), l'Ouille d'Arbéron (3554m), la Pointe Nord-Est du Châtelard (3434m), ... sans oublier le projet de Grande Casse qui sera tenté sous quatre ans. Le Massif du Mont Blanc mérite aussi quelques visites inédites.

     

     

    Question philosophique :

    L'ancienne paire, de marque Garmont, affichée à 170 euros et achetée dans un magasin de sport de Maurienne, s'est usée prématurément. Malgré un grand confort et une stabilité à toute épreuve, elles sont devenues inutilisables dans les terrains montagnards après deux petites années.

    La nouvelle paire, achetée 75 euros dans un magasin Décathlon à Villefranche sur Saône, bien plus abordable financièrement, ne laissera pas ce goût amer en cas d'usure totale début 2017. Pour ce qui est du confort, je ne peux pas encore en parler, seules les pentes des sommets apporteront des réponses. Suffisamment rigides pour être cramponnées, les nouvelles chaussures présentent des caractéristiques similaires, et donc sont appelées à réaliser les mêmes types d'ascensions.

    Je ne critique absolument pas la marque Garmont, réputée. On peut tomber sur une mauvaise série dans bien des domaines. Je ne critique absolument pas mes anciennes chaussures, mes fidèles alliées sur les sentiers, dans les alpages, les éboulis, la neige et les Glaciers. Mais doit-on forcément acheter local lorsque l'on peut faire autrement ? La gourmandise de nos commerçants est grande, la qualité de leurs produits est-elle vraiment meilleure ?

     

     


  • Commentaires

    1
    Piecesrouges
    Mardi 10 Février 2015 à 20:14

    Je pense que le local parfois hors de prix n'est pas toujours justifié par sa bonne qualité ou sa durabilité... Tu paies surtout le peu de rendement ou le rendement plus faible que des marques nationales. Donc a mon avis ton nouvel achat a un prix beaucoup plus raisonnable sera moins décevant et, je l'espère, aussi voir plus confortable. 

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    2
    Mercredi 11 Février 2015 à 14:51

    L'ancienne paire vient d'une enseigne connue dans toute la France, qui ne travaille qu'avec des marques. Le prix est donc plus élevé, et davantage accru de par la situation géographique du magasin : au pied des montagnes.

    Si l'opportunité d'acheter un produit équivalent moins cher se présente, je n'hésite plus. Peut-être que les commerçants locaux ont envie de vivre, mais moi aussi !

     

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